Chronique

Dieter & Nicaise - 6 jours et mourir

Publié le 23 février 2024

On va tâcher de passer un bon moment avec ce diptyque de Dieter et Nicaise, “6 jours et mourir” paru chez Glénat il y a (beaucoup trop) longtemps. Petite bande dessinée sympathique et sans prétention, elle a pour elle un scénario assez bon, qui vous tiendra en haleine le temps de la lecture. Amateurs (amatrices) de polars anglais, laissez vous tenter !

Parue en deux volumes en 2001, “6 jours et mourir” raconte l'histoire d'Ellen Thornton. Celia Littletone vient d'être assassinée et la visite d'un policier va perturber la vie d'Ellen Thornton. En effet, la victime, première d'une longue série, avait le numéro de téléphone d'Ellen. Pourtant, elle en est persuadée : elles ne se connaissaient pas. Rapidement, les soupçons s'orientent sur le mari, la victime aurait eté en contact avec celui-ci, fameux metteur en scène de théâtre. Mais pourquoi feint-il de ne pas la connaître ? Dans la foulée, quel est cet étrange et séduisant cambrioleur qui s'introduit chez elle et lui donne rendez-vous ? D'autres victimes vont également se faire trucider, toutes en lien avec elle ou son mari. En découvrant une nouvelle facette de son mari, faite de duplicité, manipulation et tromperie, Ellen va vouloir changer de vie, mais le peut-elle ? Comme le sous-entend le titre, elle n'a plus que 6 jours.

Dieter & Nicaise - 6 jours et mourir
Dieter & Nicaise - 6 jours et mourir

Bande dessinée sortie en deux parties donc, avec un premier volume, “Tea Time” de bonne facture et qui ouvre la voie à une belle (et solide) histoire, le second volume n'est pas à la hauteur et “Présumé coupable” fait donc l'effet d'un soufflet retombant trop rapidement. Dommage, très dommage et un redécoupage en un seul volume donneait peut-être plus de profondeur à l'histoire. L'histoire est en tout cas pleine de charme anglais, des fameux scones (gâteaux) au thé so bristish pris à toute heure et pour toute occasion.

Consolons nous : ce fut l'occasion de découvrir et de vouloir approfondir le travail de Viviane Nicaise, en particulier sa série “La vie en rose”, toujours avec Dieter, ainsi que la série “Sang de lune” avec Dufaux.