Rex

Plus désespéré qu'Alack Sinner et Sin City réunis, ce récit hurle la pourriture de la cité américaine, sa violence, son injustice. La haine déferle, et le coeur humain brûle en laissant un goût de cendre. Zezelj hache ses cadrages menaçants d'une bande-son graphiquement assourdissante, largement inspiré d'une chanson de Tom Waits, qui roue la grisaille magistrale des décors. Rex, le héros, assouvira une vengeance que le lecteur le plus indulgent ne peut qu'appeler de ses voeux: pour un oeil, les deux yeux, pour une dent toute la gueule !