Plus cool tu meurs

Andy Wicks est un père de famille qui a tout essayé pour arrêter de fumer : l'abstinence, les patchs, les chewing gums à la nicotine... Toujours sans succès. Pourquoi donc ne pas essayer aussi l'hypnose. Andy n'imagine même pas ce qui l'attend : une fois la séance commencée, il se retrouve en 1985, à l'époque du lycée, dans la peau de l'adolescent déglingué et maladroit qu'il était. Va-t-il revivre les erreurs du passé ou saisir cette opportunité pour faire enfin les bons choix ? Une chose est sûre : cette fois, à la sortie de la classe de math, il va enfin adresser la parole à la petite Marie... Dans cette dernière œuvre, Alex Robinson abandonne le récit à tiroirs de De mal en pis, pour une bande dessinée construite autour d'un seul et unique personnage, tout en laissant derrière lui le monde des jeunes adultes frustrés pour se promener dans les couloirs bouillonnants d'un lycée de province. La grande habileté d'Alex Robinson dans la construction de caractères à la psychologie complexe, sa maîtrise du récit, ne sont plus à démontrer. Il se confirme avec Plus cool tu meurs comme un des auteurs les plus intéressants et solides du moment.